dimanche 16 décembre 2012

Peau

Coupes anatomiques en papier, Lisa Nilsson


Self-portrait, Bacon







Biotextiles, Suzanne Lee


Burenopathe, 2002, Bernard Thomas-Roudeix

« Tout se passe comme si, une fois épuisées ses ressources, Gaïa faisait aujourd’hui sa mue et, dans les plis de sa peau fatiguée,laissait apparaître des formes archaïques, ses modèles les plus anciens, des images de créatures difformes que nous pensions éteintes, presque des prototypes de la monstruosité, dont nous découvririons la survivance obstinée. Au-delà des siècles et des sources, c’est une même folie dirait-on qui les a suscitées, et une même angoisse. mais la connaissance a remplacé la curiosité, et l’objet de curiosité ou d’effroi, est devenu en science l’objet d’expériences.»

Extrait de Hubris, La fabrique du monstre dans l’art moderne. Homoncules. Géants et Acéphales. Jean Clair, éditions Gallimard, 2012.

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